• Babillage


    "La volonté n'a rien à faire dans l'amour.
    On ne choisit pas celui qu'on aime."

    -Laure Conan-




           Je sais que ma citation va sembler sans rapport avec l'article alors je préfère stipuler que je suis la seule à pouvoir juger de son bien fondé (serait-ce là une manière euphémistique de dire que je vous emmerde ? Mais non qu'allez-vous chercher ! ). En fait c'est moi qui m'emmerde, la preuve : je viens de regarder un "épisode ?" de Secret Story. Et je peux assurer à ceux qui ne connaissent pas cette émission que son intérêt doit être à peu près égal à celui d'une mauvaise bière : on la boit quand il n'y a rien d'autre ou qu'on est déjà bien éméché et pourtant l'amertume que son piètre goût délivre parvient encore à heurter nos papilles. Autant vous dire que ma journée est proprement passionnante, mais je rends justice au ciel : c'est sûrement le contre-coup de ma formidable ascension de ce week end.
          
           Je parle d'ascension, car tout lecteur régulier de mon blog a pu se dire "cette fille est tombée dans une spirale infernale et il semble que rien ne l'en puisse sortir". Enfin, tout lecteur un peu moins attentif pense plutôt "cette fille se la pète grave et se croit trop belle putain, jvais lui mettre des sales commentaires ça va aider ses chevilles à désenfler". À ces lecteurs là j'ai envie de dire, comme je le réponds souvent dans des commentaires qui ne sont pas lus : bravo, vous arrivez toujours à toucher la corde la plus sensible chez moi, vous arrivez sans cesse à me faire me remettre en question et complexer, culpabiliser voire pleurer. Non, je ne me trouve pas jolie, je souffre de ce que je suis devenue au terme de deux années difficiles où j'ai quand même pris pas loin de 15 kilos (oui, c'est un aveu, et je n'en ai perdu que cinq, je me confonds en bourrelets disgracieux et autres réjouissances, miam !), je souffre du moindre regard que l'on peut porter sur moi, et encore plus du regard de mes proches quand il a changé (car certains regards ont changé, et rien n'est plus douloureux). Je complexe terriblement sur ma plume aussi : mon passage en prépa m'a enrichie sur bien des points mais il a bousillé toute la pauvre confiance que j'avais réussi à acquérir à propos de mon expression au fil des ans. Le moindre littérateur averti pourra se rendre compte que je n'ai plus de style (même si le fait que j'ai pu en avoir est aussi contestable), que je me cherche, que je tatonne et me cogne : je vous avais prévenus, ce blog est une poubelle. Ceci dit certaines critiques sont constructives, alors je travaille à ne pas tout prendre trop à coeur.
          
           Bref, cette grosse digression faite, ce week end a été fabuleux car j'ai été témoin du plus beau des mariages. Il est vrai je n'ai pas assisté à beaucoup de mariages et je ne suis sûrement pas très objective, mais celui-là m'a bouleversée et m'a redonné à croire en des sentiments que je croyais éteints pour moi. Emilie et Alexandre ont à peine la vingtaine, et comme beaucoup, quand j'ai appris leur union future, je n'ai pu m'empêcher de la considérer avec scepticisme : eh bien la cérémonie aura vaincu toutes mes réticences, ces deux-là sont vraiment faits l'un pour l'autre, et les larmes et l'émotion de chacun samedi ont pu en attester ! Elle, toute de blanc vêtue, parée d'un diadème et maquillée le plus simplement du monde, rayonnait : une vraie princesse. De mes yeux je n'ai jamais vu de fille plus belle qu'elle ne l'était ce jour-là. Je ne pense pas être excessive, dès que les photos seront developpées je vous laisserai en juger par vous-même c'est promis. En blanc lui aussi, très ému et pourtant très grave, il ne déparait pas à côté d'elle, loin de là ! Je crois que leur amour nous a tous saisi, et tant pis si ce que je vous dis vous semble empreint d'une sentimentalité larmoyante, j'assume mon propos !

           Le regain de confiance en la vie et en l'amour qu'ils m'ont insuflé malgré eux est radical : je pétille de bonne humeur (même si aujourd'hui je ne pétille que devant mon écran). Il faut avouer que le second témoin d'Emilie, le divinement intelligent et doublement sexy Malcom, euh non, Wladislav, enfin Joris quoi, y est pour quelque chose : nous allons également nous marier ! Trève de plaisanteries, que mes amoureux transis, enfin, mes transiteurs fictifs nous dirons, se rassurent : ceci n'est qu'une blague, même si elle a pris des proportions démesurées. Nous avions en effet considéré le mariage comme une industrie florissante lorsque nous avons appris que c'est avec les dons des invités qu'un couple se paye le voyage de noces. "Chiche on se marie Petite Elfe !", m'avait alors dit mon comparse. "Si j'attrape le bouquet on le fait", avais-je rétorqué, entrant dans son jeu... Il y avait de cela quelques mois. Vous devinez la suite : le bouquet m'est arrivé droit dessus, il a fallu que je tende la main ou il tombait par terre...et le coup n'était pas planifié ! En revanche le pari avait fait le tour de la salle avant le fameux lancé, nous nous retrouvons donc avec un nombre honorable de futurs pigeons convives pour notre mariage, lol.

           Bon ceci dit si je dois me marier dans l'année (avis aux amateurs...) je suis pas sortie de l'auberge, il faut que je m'active, je vous laisse mes mignons !


  • Commentaires

    1
    visiteur_Lionel
    Lundi 13 Août 2007 à 23:29
    Je lis aussi le tiens r?li?ment (et un peu plus r?li?ment depuis qu'il y a du nouveau...)
    2
    visiteur_Nina
    Mardi 14 Août 2007 à 13:37
    Moi je t'aime ma petite elfette qui est toujours de bon conseils, et j'aime ton style d'?iture, j'en suis m? jalouse, je voudrais avoir la m? ! Arr? de dire que t'as pas de style enfin, c'est ridicule. Andouille !
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