• "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne

    Je partirai [...]"

    -Victor Hugo-

     

     

         

        Je sais, mon absence de la blogosphère s'est faite sentir. Merci à ceux qui s'en sont inquiétés ! Que dire ? Ce n'est pas comme s'il fallait que je comble un trou, un vide, un abîme, des lignes n'y suffiraient pas ! J'ai travaillé ,(beaucoup), cet été, pris des vacances, un bol d'air, en septembre, sombré dans une routine, sous la paperasse, succombé au stress du mémoire que je dois préparer cette année... Le théâtre, sublime, aux mille visages, passion d'un jour et de toujours, a bien sûr été mon domaine d'élection dans le choix d'un sujet. Ai-je cependant envie de m'étendre là dessus ici ? Je ne crois pas.

     

            Mon blog a entièrement changé d'interface, vous l'aurez noté. Oldiblog n'est plus, Kazéo bienvenu. Il me faut donc dompter ce nouvel espace où je n'ai pas encore mes marques. Cela peut également expliquer mon silence de ces derniers temps. Je pense écrire plus à l'avenir. La plume se désèche, l'écriture s'enlise et le style s'ankylose de cette paralysie verbiale. Je dois y remédier. Non pas que mes palabres aient jamais eu une quelconque valeur, mais j'ai besoin d'écrire, c'est vital. J'étouffe probablement incidieusement quand je ne le fais pas. Pourquoi sur un blog ? Initialement fenêtre pour tenter de me convaincre que je vivais, que j'étais, que je valais quelque chose, faire valoir illusoire d'un coeur blessé, bafoué, vengence au café avec un nuage de lait. Aujourd'hui prétexte à un étalage verbal se revendiquant futil, avec un soupçon de sensibilité s'il vous plaît (on va pas faire comme si je pouvais m'en départir hein !). Bref (ce qui semble être mon connecteur "logique" préféré ?!), vous l'aurez compris, cet article ne va encore ressembler à rien. Vous aviez espoir je le sais bien et je m'en veux de briser vos illusions...


    Mais il fallait bien que quelqu'un s'en charge ! Les illusions c'est pas bien. On ne nous l'avait pas appris à l'école. "Le baccalauréat aujourd'hui, vous faites pas d'illusions, ça mène à rien". Ca aurait dû commencer par là ! Et de désillusions en désillusions, on en arrive à combattre l'illusion qu'on va pouvoir manger de délicieux cookies sans prendre 500 grammes (sérieusement merci Estelle de m'avoir mis ça dans la tête).

     

    Rien de tel qu'une fringale pour vous couper dans votre élan je vous jure !



    3 commentaires
  •  

    Le 7 août 2008,

     

    Virgule. Pourquoi une phrase ne commence-t-elle jamais par une virgule ? Si je ne voyais pas parfois ma/la vie comme une parenthèse, je dirais qu'elle, est, une, succession, de, virgules. Juillet, août. Grosse virgule de l'année. Parenthèse estivale. Pour beaucoup, la vie est comme sur pause. Ou sur avance rapide. Tourisme, fourmillement/léthargie... Avec la chaleur, la capitale s'éveille, s'endort. 

    Impression d'être dans une bulle hors de l'espace temps. Les étudiants s'éparpillent, rentrent chez eux, bossent, prennent des vacances. Isolement donc, pour une petite elfe exhilée qui est restée travailler dans la grande ville. Mais délicieux isolement ; celui de notre petit chez nous. Tranquille isolement, que l'on goûte tout autant que la compagnie.

    Que demander de plus ? Si je sais : des vacances. Car la fatigue s'accumule, tout autant que le besoin d'évasion.

    Alors virgule que ces mois d'été dans la vie d'une étudiante, mais pour le mois de septembre, j'espère tout de même rompre avec une confortable mais usante monotonie et réinsérer quelques points d'exclamation dans mon existence.

    Pas grand chose à vous dire c'est le calme plat, mais ça faisait longtemps !



    10 commentaires

  •           Il est toujours là, sur un petit rebord de pierre au coin de la rue. Il regarde passer les gens. Il ne les suit pourtant pas des yeux. Chaque passant abordant le carrefour frôle ses genoux que recouvre un pantalon usé. Il a le teint basané, des rides profondes et expressives, les sourcils toujours froncés, comme si son esprit s'encombrait d'un soucis permanent. Il a les cheveux gris et les yeux sombres, les mains sales et il ne sourit pas, jamais. Il ne fait pas la manche, il ne prend pas l'air, mais il est là, tous les jours depuis que le printemps est revenu. Il ne salue personne, je ne dois pourtant pas être la seule à le voir tous les jours et à lui esquisser de timides sourires. Il est toujours là, et il a un bonnet rouge. Quelle histoire dissimule donc ce bonnet ? Je ne le saurai probablement jamais. Mais en attendant, mon imagination vagabonde.
                 Je me figure l'homme du coin de la rue dans un autre contexte : il ne serait pas perdu dans l'immensité anonyme de la capitale mais dans un petit village, où chacun le verrait comme un sage, quelqu'un qui a vécu et que l'on doit écouter. Il semble porter sur le monde un regard lucide et désabusé, et il continue pourtant à l'observer, sans aucune autre activité. Ancien marin peut-être, (non Cousteau tu n'as rien à faire ici !)... J'aimerais être poéte et écrire l'histoire de l'homme au bonnet rouge, mais je ne suis qu'une petite elfe qui s'étonne.


    (dessin Pascal.C : merci papa !)
     
     

    6 commentaires

  • "Demain est moins à découvrir qu'à inventer"

    Gaston Berger

           "Non !". Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est le premier mot du roman que j'ai commencé à écrire à 13-14 ans. Il faudra un jour que j'accouche de ce projet inlassablement avorté. Tiens j'vais m'en faire une ptite note sur mon blog : Petite Elfe, tu devrais te remettre à écrire, arrêter de te lamenter sur la piètre qualité de ton style et aller t'en acheter un faire de ton mieux avec ce que tu as.
              Mais ce soir, ce n'est pas par un "non" que je vais m'exprimer. J'ignore si je sais vraiment dire "non" à vrai dire. Je suis celle sur qui on marche impunément. Pour les autres, là, je sors les griffes, mais dès que quelque chose me concerne directement, je suis démunie. Toujours cette foutue hyper émotivité que j'abhorre/adore. En revanche je sais dire "oui", à croire que je ne sais dire que ça. Mais pour que je réponde par l'affirmative, encore faut-il qu'il y ait une demande.
              Curieuse coïncidence, Il ne m'a rien demandé. Pas plus que moi. S'installer ensemble est très vite devenu une évidence sans qu'il y ait de questions à se poser. Penser que je ne m'en pose pas serait sous estimer la complexité de l'esprit féminin. Est-ce que cela va marcher ? Je l'ignore. Est-ce que j'ai peur ? Oui. Est-ce que je suis heureuse ? Oui. (J'vous l'avais dit, je ne sais pas dire non, lol).

                Il fait l'unanimité. Mes parents, Jocelyn, mes amis les plus proches et les plus intimes... Et il n'est pas assez riche pour les avoir tous payés ! Jme dis donc que j'ai peut-être trouvé chaussure à mon pied... pas parce que les autres me le disent, mais parce que notre entente semble palpable. Après la vie est un chemin tortueux et mouvementé, rien n'assure que je ne vais pas user ma superbe chaussure : si on pouvait souscrire à des assurances dans les relations sentimentales, cela se saurait. Alors oui, c'est un grand pas (mais avec de bonnes chaussures, hé hé), c'est la première fois que je me sens capable d'en faire un, je veux dire de manière tangible, avec quelqu'un... donc pourquoi pas ! à suivre...


              Sinon pour changer de sujet, j'en appelle à tous les fans de football de la blogosphère : j'ai rencontré Aimé Jacquet, Bixente Lizarazu, Patrick Viera, Laurent Blanc, Christian Karembeu et Emmanuel Petit ! Pour la petite histoire, mon Chéri voulait absolument participer à un plateau TV pour voir un peu "l'envers du décors". Nous avons décidé de manière totalement impromptue d'assister au tournage du Grand Journal de Canal +. Or, ce que mon pauvre Chéri et moi même ignorions, c'est qu'il s'agissait d'une spéciale "France 98". Je dis "pauvre chéri" car Petite Elfe, qui avait suivi la coupe du monde avec passion il y a dix ans, était ravie ! Une seule déception : ils n'ont pas serré de mains dans le public... "Tant mieux", rétorque Adibou, "je n'aurais pas su de qui je serrais la main" ... Non mon chéri, je te répète que Ribéry n'était pas là ! Belle brochette de postérieurs, en tout cas, ils étaient tous en alignés devant nous ^^.
                 Alors, qui est jaloux ? lol.



    3 commentaires

  • "Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière"
    Victor Hugo -Les Contemplations-


            C'est toujours à la faveur de la nuit que mes envies d'écrire s'éveillent. Le problème, c'est que je n'écris pas, je laisse dériver mon imagination foisonnante en rêvant à ce que cela pourrait donner mais je ne concrétise jamais. Cette espèce de panne sèche de la plume me poursuit depuis un moment déjà, j'ai parfois l'impression que quelque chose en moi s'est éteint. Je jette au gré du vent quelques articles désarticulés sur ce blog, je ne suis même pas sûre que les gens les lisent vraiment, et je m'en contente tout en trouvant cela médiocre. Se complaire dans une médiocrité abhorrée... c'est tout moi ça.

              J'aime la nuit, j'aime son silence, l'impression d'être seule au monde, c'est mon moment à moi. J'aime m'ennuyer la nuit. J'aime lire un bon livre au creux de mes draps et ne le lâcher qu'au petit jour. J'aime écouter de la musique et penser, sans limites, laisser mon esprit vagabonder. Je n'aime pas ce qui me ramène à la réalité : le stress, les obligations, un son incongru de mes colocs dans leur sommeil... autant de chaînes et d'entraves qui m'empêchent de m'envoler.

              Un coup de tél auquel je ne m'attendais pas tout à l'heure. Curieux mélange de sensations : surprise, un peu de tendresse, de nostalgie, un certain plaisir, une colère sourde (pourquoi maintenant ?)... On en parle souvent avec Faustine, certaines personnes vous marquent et c'est pour la vie, et une plus particulièrement que toutes les autres. Autrefois, il n'y a pas si longtemps encore, sa voix était la seule à me faire retrouver mes émotions d'adolescente, ce frisson qui me parcourait l'échine, ce coeur qui semblait battre dans ma gorge, ces ptits rires nerveux et complices... Pour la première fois, je ne l'aurais jamais cru possible, je n'ai pas retrouvé ces sensations. Surprise, tendresse, nostalgie, colère, certes, mais à des degrés très raisonnables. Je n'ai pas été submergée par l'émotion, j'ai trouvé très facilement un ton de badinnage que je ne m'étais jamais connu avec lui. Je suppose que je devrais être triste, avoir la sensation d'avoir perdu quelque chose... mais en fait je crois que c'est parce que j'ai gagné quelque chose d'inestimable, une espèce d'osmose...
              Et là vous ne pouvez même pas saisir à quel point, je suis en train d'écouter grâce au formidable site Last.fm la radio qui correspond aux goûts musicaux d'Adrien et il me semble entendre tout ce que j'ai écouté de mon adolescence à aujourd'hui (hormis Lara Fabian, ok, lol). Voila l'harmonie.


              Et heureusement que de l'harmonie, il y en a un peu, car mon quotidien est un enfer par bien des points, mais je ne peux pas m'en étendre ici au vue des implications que cela pourrait avoir...

              Nemo me regarde de son oeil inexpressif. Je me demande ce que ça fait d'être une peluche. Je n'aimerais pas être une poupée, ça non, mais une peluche ? C'est quelque chose d'intime une peluche, qu'on ne montre pas à tout le monde, qu'on serre contre son coeur, qu'on mordille, sur laquelle on pleure... Bon ok, on les passe aussi à la machine de temps en temps, mais Nemo ne passe pas à la machine, fais chier. Puis de toutes façons Jocelyn vous dira qu'on peut fort bien tomber amoureux d'une machine à laver. L'amour est bien une espèce de machine qui vous secoue dans tous les sens, et attention au mode essorage ! En revanche on en ressort jamais d'un blanc immaculé, c'est moins efficace qu'une machine à laver l'amour. Oula qu'est-ce que je raconte ! Faut m'arrêter quand je délire hein !

              Bon je me suis interrompue dans l'article pour regarder des photos, et vous pouvez dire ce que vous voulez, mais la petite soeur de mon copain est une bombe ( de 7 ans, ça promet !). Elle a de qui tenir c'est normal. Et si on arrêtait les dégats, vous en dites quoi ?

    ^^
    ..
    O


    7 commentaires



    • 10 groupes que vous écoutez en ce moment :
    -Archive (indétrônable ^^)
    -The Arcade Fire
    -Blackfield
    -Foo Fighters
    -Kill the young
    -Mars Volta (contaminée 'malgré moi' par un certain ptit Adibou ^^)
    -Porcupine Tree
    -Queen (retour aux sources)
    -Placebo (toujours quelque part dans mon lecteur MP3)
    -Anathema

    • 9 choses que vous attendez :
    -qu'Il arrive (J-7)
    -vivre avec Lui (par dessus tout)
    -la fin de la licence/de mes études
    -le RER tous les matins
    -les vacances pour revoir les gens qui me manquent
    -la sortie ciné du dernier Night Shyamalan (août 2008 normalement)
    -les derniers tomes (livres !!!) de la trilogie d'Eragon et de Barthiméus (ben oui Harry Potter c'est fini, faut bien survivre !)
    -la suite de Desperate Housewives/Grey's Anatomy/Lost/The L world/One Tree Hill... (fan de séries moi ?






    ).
    -Lui faire visiter le Musée d'Orsay
    • 8 choses que vous aimez porter :
    - des sous-vêtements rouges (de manière plus large du Rouge et du Noir en règle générale... jsuis très Stendhalienne ^^)
    -La parure elfique qu'il m'a offerte dont j'aime également "porter" le collier à mes lèvres
    -Sa gourmette (même si elle est dix fois trop grande pour moi)
    -

    1881 de Cerutti : mon parfum
    -des livres : il m'en faut toujours un sur moi, c'est vital
    -un enfant (dans mes bras, et c'est tout pour le moment ^^)
    -Ses tee shirt inmettables du Languedoc Roussillon pour dormir
    -mon appareil photo...qui me manque tellement
    ...


    • 7 choses qui vous énervent :
    -les cons (et particulièrement en couple)
    -la tectonik et les pouffes fashions
    -l'hypocrisie des filles en règle générale
    -l'indifférence des parisiens
    -la méchanceté gratuite
    -les attaques non fondées
    -qu'on s'en prenne aux gens que j'aime

    • 6 choses que vous dîtes souvent :
    -"c'est vrai ?" (ben oui je comprends toujours pas comment Il fait)
    -"allo"
    -"Cicero dixit" (hommage latin à Marjo qui s'en souviendra ^^)
    -"un palmier s'il vous plaît" (à la boulangerie)
    -"Non, désolée, je ne suis pas célibataire"
    -je prononce les mots "galvaudé" et "vacuité" à tout va

    • 5 choses que vous faîtes tous les jours:
    -avoir le coeur serré et les yeux embués quand je vois quelqu'un faire la manche 
    -lire
    -Lui parler
    -aller sur mon blog, celui de Jocelyn et celui de Faustine
    -dire bonjour à "des gens" qui n'en ont rien à foutre

    • 4 de vos chansons favorites en ce moment
    -Fuck you d'Archive (mmmmmmmmh ça défoule ^^)
    -Rebellion d'Arcade Fire (ultra planant)
    -Let it Die des Foo Fighters
    -Kaleidoscope de Kate Havnevik
    • 3 films que vous pourriez regarder et reregarder
    -Moulin Rouge !!!!!!!!
    -Shakespeare in love
    -Meet Joe Black
    ...et tellement d'autres !
    • 2 Livres que vous pourriez lire et relire :
    -Les liaisons dangereuses de Laclos
    -Harry Potter (à chacun son péché mignon ^^)
    ...et tellement d'autres !

    • 1 pensée qui vous passe par la tête, là, tout de suite :
    Je n'aime pas penser sur commande et oh j'adore la BO de Blood Diamond et de La jeune fille de l'eau.



    1 commentaire

  • "Faites de lui un homme blessé parce qu'une fois
    en cette vie il a vu la figure d'un ange"
    Claudel -Le Soulier de Satin-


           Oui parce que bon, la Saint Valentin, c'est fini depuis un ptit bout de temps, et je commençais à craindre que vous ne croyiez ma verve éteinte avec elle. Me revoici donc, riche de nouvelles expériences (rrrro je viens de me relire et de me rendre compte que cette expression va alimenter les fantasmes des esprits les plus pervers...), pleine à en déborder de... mots... que je ne sais pas comment coucher... (Eh bien c'est le cas de le dire, je ne suis pas couchée !).

           C'est beau cette citation de Claudel, comme si on ne pouvait avoir qu'une vision de l'amour en cette vie et que cette vision marque définitivement. Ce n'est pas Faustine qui me contredira. Et la beauté liée à la douleur... Cela me rappelle une expression du Grand Meaulnes d'Alain Fournier, ouvrage que décidement je n'ai pas aimé mais à sa décharge on pourra dire que je l'ai lu jeune : même si le roman ne m'a pas séduite, j'ai toujours gardé en mémoire ces mots qui accompagnait inmanquablement la description de la jeune fille que Meaulnes aimait ; "elle avait un visage aux traits douloureusement fins". Je trouve l'image magnifique, et on y retrouve cette notion de beauté mêlée à la douleur, un peu comme si l'homme n'était pas fait pour la beauté et qu'elle comportait toujours un prix pour sa personne.

            Je sens que je vous perds là, si si. Ce n'est pas que ce que je dise soit trop intelligent, c'est même sûrement le contraire, mais c'est que je vous ennuie...

           Alors puisque vous êtes là pour cela, bande de ptits voyeurs, je vais vous raconter ma vie. Mes amis me manquent, ce qui n'est pas nouveau. Montpellier, mes parents, et bien sûr mon copain me manquent. Cela fait 6 mois d'ailleurs, hé hé, pas qu'il me manque hein, mais qu'on est ensemble. J'ai l'impression qu'il y a tous les jours des tournages à la Sorbonne, et je dois être figurante malgré moi de quelques obscurs documentaires ou films étrangers ou amateurs. Je donne des cours particuliers de maths, allez savoir pourquoi c'est ce qu'on me demande le plus. C'est le printemps et il fait froid. Paris c'est beau. J'ai beaucoup minci et pourtant je me trouve affreuse. Mon blog a un an, j'ai changé l'édito. Voir Adrien jouer de la batterie a été quelque chose de très grisant et j'avais le coeur gonflé de cette fierté propre aux amoureux mais je ne lui ai pas dit.
            On pourrait croire à me voir que communiquer sur mes émotions n'est pas un problème pour moi et pourtant il y a beaucoup de choses que je ne dis pas. Je suis très pudique, peu tactile, peu démonstrative avec les gens que j'aime en règle générale.
             Et comme je vous aime, chers lecteurs, je préfère me taire avant que vous ne réalisiez la vacuité de mes propos (mais je crains que ça ne soit déjà fait...).


    1 commentaire


  •        Je m'en tamponne le "cocquillard" de la St Valentin (expression volée à ma grand mère Dieu la bénisse !). Déjà le seul Valentin que j'ai connu n'avait rien d'un saint (hein, d'abord !). Puis pourquoi faut-il à tout prix un jour pour fêter les amoureux ? Non seulement ça déprime les célibataires -ou les personnes en couple seules à cette date- mais en plus cela voudrait dire que ce jour là il faut s'aimer ?! C'est ridicule, et les autres jours alors ? Nos pauvres bonZhommes qui ont déjà bien du mal à connecter leurs deux neurones* (l'étoile ça veut dire qu'il faut regarder la note en bas de l'article, je fais ça pour pas que vous vous perdiez dans ma phrase, ça vous aide maintenant que je vous ai fait une belle parenthèse ? Je pourrais continuer vous savez ! Non ? Vraiment ? Sans façons ?) pour nous dégoter des cadeaux pour noël, anniversaire et autres dates incontournables sont acculés par cette date fatidique de la St Valentin où ils doivent trouver quelque chose à tout prix -les commerçants savent suffisamment les faire culpabiliser sur la question-... Et en plus ils doivent se départir entre le cliché du romantisme et l'originalité, parce que nous sommes exigeantes, nous autres, nous ne sommes pas des femmes pour rien !
    "Pourquoi aucun ne veut comprendre que je veux juste des coeurs en chocolat pour la St Valentin ? C'est quand même pas compliqué !", me dit *** (non là les étoiles ne veulent pas dire qu'il faut aller en bas) un jour.
    Violons et pétales de roses, venez à mon secours !

           Vous l'avez compris, je n'approuve pas du tout l'aspect commercial de cette fête. On pourrait penser que mon propos est celui d'une célibataire aigrie, mais tout porte pourtant à croire que je suis heureuse. De toutes façons je ne voulais pas vous parler de ça. En fait la St Valentin est donc, bien malgré le pauvre évêque qui portait ce nom, le jour de toutes les exhibitions amoureuses. Non que les amoureux heureux et fiers de l'être dont je fais parti (je pense à Britney Johnes et à sa description tordante des "mariés fiers de l'être") ne se privent les autres jours de l'année, mais le 14 février ils peuvent crier encore plus fort. Et on les entend, moi la première, dans le RER par exemple. Le téléphone portable (l'invention du siècle) est l'outil de base de l'amoureux(se) qui ne peut se passer de sa chérie d'amour. Et ça s'en dit des mots doux au téléphone, les amoureux. Vous avez déjà remarqué comme on change de voix pour parler à l'élu de notre coeur ? On frise le ridicule et pourtant on ne peut pas s'en empêcher. Je crois que le phénomène de la "petite voix" (nous l'appelerons ainsi pour simplifier qu'en dites vous ?) s'atténue avec le temps et la lassitude, mais au début d'une relation c'est assez incroyable. À tel point que ce matin, quand j'ai eu un certain "ex" au téléphone pour son anniversaire, je n'ai pas immédiatement reconnu sa voix. Eh bien voui, où était cette petite voix que je connaissais si bien ? À la place, j'avais la voix affirmée et enjouée avatar de l'indifférence post relation de couple.

    Tout ça pour dire qu'on est suffisamment gnangnan quand on est amoureux pour ne pas tous se mettre à l'afficher ensemble lors d'une journée particulière ! (Un blog c'est beaucoup mieux pour s'étaler n'est-ce pas Petite Elfe ?)

    Amicalement vôtre,

    Petite Elfe qui aimerait bien ne pas toujours être seule le jour de la St Valentin, lol


    *Messieurs c'est avec une profonde affection pour vous que je me permets cette petite pointe ^^

    PS : Y a des fois où au lieu d'écrire un article débile, Petite Elfe devrait engouffrer une tartine de nutella.



    5 commentaires

  • "Etre dans le vent : une ambition de feuille morte"
    -Gustave Thibon-



           À mi-chemin entre la nouvelle année et mes vingt-et-un ans, l'occasion de faire le point...

    Mes CONneries de 2007 :

    Confiante, Confiture, Congelée, Condensée, Contractée, Consciencieuse, Contentieux, Concentrée,  Condamnée, Contagieuse, Confortable, Conviction, Compassion, Combative, Combattue, Concernée, Confrontée, Compulsive, Concise, Contrite, Concombre, Concubine,  Concours, Concurrente, Condamnable, Convertie, Conditionnée, Confidente, Congénitalement Confuse, Consommée, Consumée, Consolée, Conquise !

    Et pour 2008 ?

    Pas de déCONvenue !


    Et vous, y avait quoi sur les murs de la chambre de vos treize ans ?






    6 commentaires


  •        J'entame un article qui ne servira strictement à rien, mais j'avais envie de me plaindre. Vous en connaissez beaucoup, vous, de gens qui choppent la gastro pendant leurs partiels ? Je vais finir par me taper un délire de persécution à la Rousseau en déclarant que Paris ne veut vraiment pas de moi et conjugue toutes ses forces hostiles pour me signifier que je ne suis pas à ma place. Je n'avais pas assez de cette détestable matière qu'est la grammaire samedi, non, il fallait qu'on ajoute la maladie et son cortège de fatigue au stress et aux insomnies !

           Petite Elfe paumée a l'impression d'être le roseau de la fable...sauf qu'à force de plier, elle, elle se brise.Vivement la chaleur du sud ! Petite Elfe se surprend aussi à souhaiter une parcelle d'humanité... c'est grave docteur ?


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique