• Extrait d'une discussion entre Nina et moi il y a un instant :


    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    je suis allée voir spiderman 3
    Elfe dit :
    moi aussi
    Elfe dit :
    tt le monde dit qu'il est nul
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    ah non
    Elfe dit :
    mais moi j'ai pas trouvé si terrible que ça
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    j'ai adoré moi
    Elfe dit :
    j'ai bien aimé
    Elfe dit :
    ah !
    Elfe dit :
    enfin !
    Elfe dit :
    lol
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    lolll
    Elfe dit :
    mais nous on y a vu une leçon pr nos amis les mecs
    Elfe dit :
    qui bien sûr n'ont rien vu du tt
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    oui en effet
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    eux ils ont rien vu
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    mdrrrrrr
    Elfe dit :
    à part une histoire d'amour chiante qui vient gâcher l'action
    Nina (W) Je deviens folle, ching chong chang chung tian dit :
    exact



    Bon il faut pardonner nos propos de blasées, ce qui est drôle c'est que nous avons eu les mêmes idées. Cela dit il convient de rendre justice à ce pauvre SpiderMan 3 qui se voit rabaissé parce qu'il ose mener de front combat extérieur et intérieur. Bien sûr le scénario est quelquefois un peu lâche et abrite quelques invraissemblances, mais que peut-on attendre d'un homme qui est devenu un super héro parce qu'il a été mordu par une araignée radioactive ? lol. Je trouve que ce troisième opus a essayé de creuser la psychologie du personnage, et franchement ne croyez pas que de telles contradictions ne sont pas le quotidien de la gente masculine (féminine aussi mais ça ce n'est pas un secret de polichinelle). Au niveau des effets spéciaux la qualité est toujours aussi soignée. Le méchant homme de sable est remarquablement bien fait mais je vous accorde qu'on a du mal à le cerner ce zigoto et que la fin en ce qui le concerne est assez invraisemblable.
    Cela dit le film en lui-même ne m'a pas déçue, je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre du septiéme art mais il mérite son titre de "superproduction hollywoodienne", on en a vraiment plein la vue. Bref, j'en appelle quand même à vos opinions, qu'en avez-vous pensé ?



    Je vous accorde que je manque un peu d'inspiration, mais puisque l'article est plus bref, peut-être sera-t-il aussi plus lu ! lol.


























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  • "Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville"

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  • "On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir"
    -Nietzsche-


    Celle dont on peut facilement se passer, celle qui sert à combler les instants vides, éventuellement l'objet d'un désir ponctuel... On m'a dit "Tu cherches un homme qui soit à tes pieds ? Eh bien tu ne trouveras jamais !" Malédiction que ces quelques mots, mais c'est pourtant vrai...

     

    Aucun ne se trainerait pour moi.
    Je ne suis le centre des préoccupations de personne, à part peut-être de mes parents, mais ils ont deux filles à qui prodiguer la même affection. C'est trop demander que d'être tout pour quelqu'un ? Je ne le mérite probablement pas. Pas assez jolie, pas assez intelligente, pas assez gentille, pas assez cultivée, pas assez sportive, pas assez à l'écoute... Que sais-je ! Sarkosy est notre nouveau président, c'est génial. Va te coucher Petite Elfe, quand tu ne fais pas de cauchemars, le monde est plus beau.

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  • Hier soir une amie de ma meilleure amie sollicitait son aide pour un devoir de français de seconde. Les consignes étaient à la fois assez larges et strictes : il fallait s'inspirer d'un poème de Claude Roy et écrire un poème dont les deux premières strophes commenceraient par "Avant c'était le temps". La troisième devait faire état d'une rupture et les deux dernières d'un nouveau présent. Ajoutez à cela des alexandrins et des rimes embrassées, et voila ce que j'ai pondu en un petit quart d'heure... Cela représente assez bien mon état d'esprit actuel, voila pourquoi je le publie, mais ne soyez pas trop critique sur la forme, il fallait que ce soit crédible pour un devoir de seconde ! J'ai peur qu'on ne prenne la pauvre Maïté pour une désespérée face à un tel poème...lol.


    Avant c'était le temps des rêves roses et bleus
    Des baguettes magiques, des bonnes fées marraines,
    Des princes valeureux, soupirants de belles reines,
    Dans de prospères royaumes, coulant des jours heureux.

    Avant c'était le temps de croire à ces histoires,
    Aux crayons de couleur d'en tracer les contours,
    De fonder des espoirs sur l'éternel amour,
    De ces contes populaires perpétuer la mémoire.

    Mais l'instant fatal nous guette et un jour arrive
    Où la réalité plante sa graine grise,
    De l'étau de l'enfance et l'innocence brise
    Les dernières illusions quand se referme le livre.

    A présent j'ai seize ans, le monde me rattrape,
    La vie, sa cruauté m'enseignent le cynisme,
    Du conte et du réel ont engendré le schisme,
    Et mes derniers espoirs insidieusement m'échappent.

    Ma propension au rêve doucement s'amenuise,
    Et d'autres idéaux remplacent les anciens
    La société m'impose des buts que je fais miens :
    Je n'en reste pas moins éternelle tour de pise.





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  • La Courbe de tes yeux

    La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
    Un rond de danse et de douceur,
    Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
    Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
    C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

    Feuilles de jour et mousse de rosée,
    Roseaux du vent, sourires parfumés,
    Ailes couvrant le monde de lumière,
    Bateaux chargés du ciel et de la mer,
    Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

    Parfums éclos d'une couvée d'aurores
    Qui gît toujours sur la paille des astres,
    Comme le jour dépend de l'innocence
    Le monde entier dépend de tes yeux purs
    Et tout mon sang coule dans leurs regards.

    Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926)



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  • "Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l'humanité"
    -R.Kipling-


            "Il me faut une clope", dit-elle avec des gestes fébriles. Etait-elle une fumeuse invétérée ? Non. Mais cette nuit-là, avec sa cigarette, elle voulait consummer sa vie. Quelques minutes à peine, quelques minutes en moins d'une existence dont elle croyait ne plus vouloir. Dans l'obscurité dans laquelle elle s'était emmurée, le rougeoiment du mégot apparaissait comme une lueur d'espoir illusoire. La fumée, matérialisation du brouillard dans lequel elle s'était perdue, l'enveloppait en spirales infernales.




               Mais Il ne la laisserait pas faire. Il la laissait vivre, respirer, agir, mais Il n'était jamais loin. Dans ses moments de solitude les plus absolus, Il était toujours là, aimant, fort, Il était son pilier, sa rampe, son roc, et pourtant elle l'oubliait sans cesse. Elle s'effondra sur un banc. Elle ne pleurait pas. Il y avait bien longtemps qu'elle avait cessé de le faire, elle ne savait plus. Son corps ne la portait plus, il ne lui répondait plus. Elle abandonnait. C'était si facile. Ne plus répondre de soi. S'endormir, partir. Ces pensées se glissaient en elle comme un poison incidieux qu'elle ingérait à petit feu, au fur et à mesure que la fumée nocive envahissait ses poumons. Lorsqu'elle ferma les yeux, c'était pour ne plus les ouvrir. Elle sentit alors une main lui caresser le visage : c'était la Sienne. Il la prit dans ses bras, et la sécheresse ophtalmique dont elle était victime cessa subitement. Elle pleura sa souffrance longtemps contenue pendant qu'Il lui murmurait des paroles rassurantes. Il la raccompagna chez elle, et ne partit que lorsqu'Il fut sûr qu'elle était en sécurité. Mais sur sa table de chevet, Il avait laissé son numéro de téléphone, lui faisant promettre d'appeler à n'importe quelle heure si elle en ressentait le besoin.

    Elle s'éveilla en sursaut et vit la croix sur le mur près de son lit  : "Merci Seigneur", murmura-t-elle en essuyant une larme qui avait coulé le long de sa joue. Et elle se rendormit, paisible.



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  • Notre *Star* Nationale !

    Rivalisez avec ça si vous osez...

    "Une belle originalité de pensée, une sorte de cohérence farouche
    -ou un dynamisme inspiré et sobre à la fois- qui fait merveille.
    Du sténonychosaure aux Pascuans,
     toujours votre sagace (et drôlatique) érudition qui enchante"

    Parce qu'on a tous besoin de réconfort un jour ou l'autre... ;-)




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  • "Fugitive parce que reine, c'est ainsi"
    Racine, Proust, ...


            Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps. J'attendais un peu que la personne à qui j'avais destiné mon dernier article le lise mais il semble qu'elle se soit dit que le fait que je n'avais pas changé ne méritait pas de seconde visite, c'est dommage... En réalité je suis en plein concours, et oui, normale sup', on y est...pas !
           Mais je n'ai pas envie de parler de ça. Je me sens seule. J'aime la solitude choisie, comme tout un chacun, mais pas la solitude subie. Vous vous demandez lequel de mes visages je vais présenter ce soir ? Je l'ignore moi-même. J'ai retrouvé dans mes archives cet autoportrait que j'avais fait de moi il y a quelques années. Il n'était pas terrible. Mais j'aime l'idée de ces différents visages, dont aucun n'est clairement délimité. Croyez-vous que les gens se montrent vraiment tels qu'ils sont ? Lorsque l'on sait la blessure que cela peut être de se voir bafoué par ceux à qui l'on s'est dévoilé, je ne les blâmerais pas de n'en rien faire !
           Ce soir j'ai envie d'appeler l'autre de tous mes voeux. Celui qui sera en soif de rencontre, de partage, d'échange, de fusion... Cet autre utopique que je ne veux pas déjà connaître pour n'avoir que des surprises. Je me meurs à petit feu, mon assassinat est savamment orchestré par celui qui me connaît le mieux. Note pour moi même : ne jamais fournir à personne les armes pour me détruire. Or je veux vivre. Je veux avancer. Je veux pouvoir me regarder dans une glace à nouveau. Je veux imprimer toute ma volonté dans ces "je veux" en espérant qu'ainsi je ne les laisserai pas fondre une fois de plus et que je m'y tiendrai.

    "Je ne dirai rien pour te retenir petite elfe" => tu ne le mérites pas. Tu es en colère. La colère c'est moche. C'est aussi un mode d'expression de la passion. Grand bien te fasse. Tu mérites d'être punie.

    Je serais assez bête pour le croire. J'ai mal. Tout le monde s'en fout. A bon entendeur.

    Ce n'était pas ainsi que je voulais finir mon post. Pardon. Pardon. Pardon.




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  • "Sept cent millions de chinois
    Et moi, et moi, et moi
    Avec ma vie, mon petit chez-moi
    Mon mal de tête, mon point au foie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie"
    -Jacques Dutronc-

    Au milieu de mes traditionnels articles larmoyants, un certain message sur mon livre d'or est passé inapperçu, or je voudrais y répondre ici. Je n'aurais peut-être pas pris cette initiative s'il ne s'attaquait qu'à moi, mais face à de telles ambitions humanistes et à vocation universelle, je ne peux me taire.

    Voyez plutôt :

    visiteur_un politicien en herbe du lycée J.H Fabre (le 15/04/2007 à 22h06)
    Cher Myriam,
    J'ai découvert ton blog et celui de Faustine par hasard. Cela m'a fait replongé dans mes années lycées. Vous n'avez donc pas changé. Pour ma part j'ai vu tout ce que pays compte comme malheureux, j'ai vu des gens mourir de n'avoir rien, pas même de quoi survivre, j'ai vu les larmes qui coulent dans les prisons...
    Changez, pour vous, pour les autres. Regardez le malheur de la France dans les yeux et regardez vous ensuite.

    Je tiens avant tout à remercier ce politicien en herbe ancien du lycée JH Fabre qui ne s'est pas caché, je précise, puisqu'il a laissé une adresse e-mail. Merci donc, jeune politicien, de ton passage sur mon blog, de ta note positive également. J'en profite au passage pour rendre justice au hasard qui m'a valu le plaisir de ta visite : je crois deviner lequel de mes amis se cache sous ce hasard ;-) !

    Qu'on me pardonne de revenir sur ce que tu dis, mais tu devais t'y attendre me connaissant et laissant un tel commentaire ! Cela dit parce que je t'aime bien (et parce que "Que celui qui n'a jamais péché lui jete la première pierre") je te ferai grâce des fautes d'orthographe. En revanche ne me refuse pas ma qualité de femme je t'en supplie, je suis déjà suffisamment en doute à force d'anciens soupirants et petits amis devenus homosexuels ! (Je t'en pries, appelle moi "chère" en toute simplicité).

    C'est bien que tu aies vu tout ce que tu dis avoir vu, j'en suis heureuse pour toi, cela dit moi je l'ai vécu, et ça tu ne l'as pas vu. Tu ignorais ainsi que j'ai vécu pendant quatre mois dans la rue, comme une SDF, qu'à l'âge de 12ans j'ai perdu une grande partie de tout ce que je possédais. C'est une longue histoire que peu connaissent, certains pourront te raconter comment ma famille a été dépendante de la charité d'autrui, comment nous nous sommes nourris au secours populaire et vêtus à Emaüs, etc., etc. Je n'ai pas envie de m'étendre là dessus, je ne suis pas à plaindre, je vais bien, je mange à ma faim, j'ai un toit, je tiens juste à préciser qu'il y a certains sujets que j'ai approché de plus ou moins près. Je crois que ce que j'essai de te dire là, sans vouloir te blesser en aucune façon, c'est que tu as parlé peut-être un peu vite, peut-être n'as-tu pas lu mon éditorial, les quelques articles qui figurent sur ce blog sont loins de permettre de faire le tour de ce que je suis.
    Je respecte tes convictions politiques, je les admire, mais ne parle pas sans savoir. Evidemment je n'ai pas fait de prison... Mais pour toi comme pour moi cela peut encore s'arranger, lol.

    Tu me fais un reproche que tu as souvent fait à Faustine, et elle en a souffert, or je n'ai pas pour habitude de tolérer qu'on fasse souffrir ceux que l'on appelle "amis", et c'est un titre que tu reconnaissais à Faustine, et encore moins qu'on fasse souffrir mes amis ! Tu vois, je crois que ton problème c'est justement de te borner à voir, et non à ressentir. Or la compassion (dans son étymologie latine de  "partager la souffrance") est une qualité essentielle, il me semble, pour celui qui manifeste des ambitions socialistes. Notre souffrance individuelle dans laquelle tu ne vois qu'égocentrisme nous rend plus humaines, et par là plus à même, non seulement de voir la souffrance chez les autres, mais également de la comprendre. Nous n'avons pas faim (encore que, lol), mais notre soif d'humanité nous rend sensibles à ceux qui sont dans cet état.

    Cela dit je ne devrais pas avoir à me justifier là dessus. Ce blog est clairement présenté comme une sorte de journal intime, si j'avais voulu faire un documentaire sur la misère dans le monde, ou même me restreindre à la misère en France, je l'aurai fait savoir. Effectivement je ne le fais pas, je suis coupable. Cela dit qui te dit que je n'ai pas d'autres moyens de combattre cette misère sur le terrain ? Que je ne suis pas bénévole dans une association ? Que je ne donne pas à des associations caritatives ou à celui qui fait la manche ? Je plaide coupable : je n'ai pas beaucoup de temps (pourtant je prends celui de faire un blog, shame on me) et pas beaucoup d'argent, même si je donne dans la mesure de mes moyens, comme beaucoup d'autres. Par contre il y a une chose que je fais : je souris, je parle, je partage. Je connais le prénom de ceux qui font la manche à la sortie de mon église, j'ai joué aux échecs avec le musicien qui joue pour gagner quelques pièces sur la place de la Comédie de Montpellier... Tu vois, le facteur humain, le fait d'avoir souffert, quelque soit la nature de la souffrance, rend sensible. Quelqu'un comme toi qui a vu la misère devrait manifester plus de compassion je crois, car la compassion est essentielle à la combattre. C'est en notre qualité d'hommes que nous nous indignons face à elle, alors ne refuse pas l'humanité à certains sous prétexte qu'ils sont moins miséreux que d'autres, et te faire le seul juge de celui qui sera digne d'être plaint, c'est un peu prétentieux. Tu n'es pas omniscient je crois...

    J'emploi la seconde personne mais ne te sens pas visé particulièrement, je devrais dire "nous". Par contre dire que "nous n'avons pas changé", c'est un jugement hâtif et limite méchant. Toi tu as grandi et évolué, et nous nous vivons dans nos bulles sans nous soucier du monde et de ce qu'il y a autour de nous ? Mon programme de géographie cette année était "Villes et pauvreté dans le monde", alors s'il faut aborder la misère d'un point de vue théorique, je peux participer, j'ai quelques armes sur le sujet, je peux te dire "j'ai vu des tableaux statistiques, j'ai vu des photos"... Mais je préfère te dire : je m'y suis frottée.

    Bien sûr il m'arrive d'avoir honte de me plaindre, d'avoir honte de mon confort. Mais jamais d'avoir honte de souffrir, ni du sujet de mes souffrances, car je chéris tout ce qui me rend humaine. Je vais te citer un magnifique passage de la Bible, qui ne demande pas de foi particulière pour être apprécié : il s'agit d'un extrait de la Première Epître de St Paul aux Corinthiens : "

    Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, quand je livrerais mon corps aux flammes, s'il me manque l'amour, je n'y gagne rien." Cela se passe de commentaires ! Le texte est bien plus long et bien plus beau encore, n'hésitez pas à aller le lire ici.

    Je profite de cet article qui vire à la politique pour parler des présidentielles, car oui, comme je suis allergique à la politique, je ne vais pas refaire de post supplémentaire là dessus. Qu'est-ce que je reproche aux politiciens me direz-vous ? Leur manque d'humanité. Je me souviens d'un superbe texte de ce fameux politicien de Fabre, une lettre au père noël de la part d'enfants qui n'auraient pas de cadeaux... Tant de sensibilité et un domaine réservé où l'exprimer ? Toi, par contre, tu as changé, et je ne vais pas juger sur quelques mots, mais j'espère que la politique n'a pas fait un autre de toi.

    image trouvée ici.

    Bref, ces fameuses présidentielles : on m'a demandé suite à ma mise en garde discrète sur Ségolène dans un précédant post si je lui préférais Nicolas Sarkozy : alors non, lui comme elle, ils me font peur. Je ne veux pas tomber dans un débat politique mais je ne fais pas confiance à Mme Royal pour fédérer les Français et organiser le pays autour d'un idéal qui par ailleurs pourrait être beau s'il n'était utopique. Les propos violents et l'intelligence machiavélique de Sarkosy ne trouvent guère plus grâce à mes yeux. C'est à François Bayrou qu'ira donc ma voix, par élimination, certes, mais aussi car il est sobre, ne fait pas de grandes promesses qu'il sait intenables.

    Je suis révoltée de ces gens qui voteront Ségolène parce que c'est une femme, par exemple. Cela dit comme je le disais tantôt à un ami cher à mon coeur (hou hou) si les Français avaient une conscience politique, ça se saurait. Le "non" au référendum pour une constitution européenne était un "non" à la politique du gouvernement et il en a toujours été ainsi. On pourrait caricaturer et dire que si certains votent pour Ségolène parce que c'est une femme, d'autres voteront Sarkozy parce que c'est un nain, Le Pen parce que c'est un borgne... "et Bayrou par peur de se mouiller", ajoute mon ami. Il est vrai qu'il y a peut-être de ça dans mon choix de vote, mais quand on voit dans quelles eaux on me propose de baigner, qui peut me blâmer ? lol.

    Un peu de propagande n'a jamais fait de mal à personne : VOTEZ BAYROU. lol. En plus c'est un agrégé de lettres. Na.



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  • "Lorsque les mains sont liées, la rage monte au cerveau"
    -Oskar Panizza- Ecrits de prison





            Je brûle d'une juste et noire colère. Pas saine, aucune colère ne l'est, d'autant plus que le sujet est, pour sa part, loin de l'être ! Et le pire dans tout cela, c'est que ma colère lui donne le beau rôle : dans le genre dramaturge tragique on ne fait pas mieux, devenir la victime par inaction ! J'ai envie de hurler, de crier, écrire ne me délivre pas, il faudrait que j'écrive avec mon sang, mais ce serait faire trop d'honneur à quelqu'un dont la principale action pour me récupérer consiste à me balancer des "je t'embrasse" quand ses vacances sur un bateau le lui permettent ! Peut-être se trouvera-t-il animé lui aussi d'une colère qu'il jugera légitime à la lecture de ces mots (si toutefois il en entame la lecture dans sa totalité), mais qu'est-ce qui est légitime face à quelqu'un qui lui a tout donné, qui a toujours cru en lui là où personne ne voyait que le mal et à qui il a répondu par les pires actes qui soient ?

           Mais sûrement j'exagère, je souffre : on va me plaindre. Et quand je serai heureuse, on me maudira en silence. Impression de ne pas compter, impression de ne plus exister, impression d'étouffer sans lui, mais il n'existe plus. Quand la confiance avait atteint le niveau zéro tu étais là. Au creux de la désillusion tu as fais naître l'espoir. Il t'a été tellement facile de donner à mes rêves des contours de vérité, de définir des possibles auxquels j'avais depuis longtemps renoncé, mais si c'était pour mieux les bafouer, j'aurai préféré que tu n'en fasses rien.

           Bien sûr j'ai vingt ans, je retrouverai quelqu'un, c'est ce que vous vous dites tous, j'ai le temps. Mais pour revivre ça encore et encore ? Cela en vaut-il la peine ? Que faire quand on a l'âme romanesque, la soif de l'autre, du partage, de la fusion mais qu'on a un vécu, un lourd vécu, qui ne laisse pas espérer ? Cela n'interdit pas tout avenir, et je sais qu'il y en a un. Mais pour l'instant, tout ce que je vois dans mon miroir c'est ces formes déplaisantes que je dois accepter comme les miennes au terme de deux années difficiles, le temps a laissé son empreinte, et je l'ai laissé me marquer, peut-être définitivement.

           Oh j'en attends trop. Tout le monde me le dit, à commencer par lui. Vite oubliée, cette petite elfe que la vie avait déjà déçue et qui ne demandait qu'à vivre au jour le jour, prenait ce qu'on lui donnait sans rien attendre. Mais à trop répéter qu'on lui donnera toujours tout, l'elfe a finit par le croire, elle ne l'a pas exigé, mais elle s'est mise à espérer à nouveau. Ainsi me quitte petit à petit mon immortalité. Soit je me lie aux mauvaises personnes, soit c'est moi qui suis mauvaise. À votre avis, que suis-je encleinte à penser présentement ?

           Non, ON ne m'a pas quittée, bien qu'ON l'ait déjà fait, qu'ON m'ait fait du mal, qu'ON m'ait faite souffrir encore et encore, qu'ON m'ait trainée à la limite de la folie (alors que même les périodes les plus sombres de ma vie ne m'avaient pas réduite à de telles extrémités)... Et pourtant certains se rappellent de ce "petit ours" si actif et si passionné sur mon précédent blog, si prompt à déclarer au monde ses sentiments. Et où est-il ? Ne vous inquiètez pas : il pense à moi. Me voila rassurée.


    Cet article n'est qu'un étalage furieux de sentiments contradictoires et ce comme ils me viennent. Ne jugez personne d'aprés ces quelques mots.


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