• "The greatest thing we even learn is just to love and be loved in return"
    -Moulin Rouge-

            Comme j'ai parlé l'autre jour d'un film vu au cinéma qui m'a bien plu, je me suis dit que je pourrais parler de temps en temps des films selon mon coeur, de ma cinémathèque à moi, bref, de trucs inintéressants pour vous à vrai dire mais je suis chez moi non ? lol.

            J'aborde donc un de mes films préférés, le genre de film dont la non existence changerait le monde pour moi. lol. Il s'agit de Moulin Rouge de Baz Lurzman, avec Nicole Kidman et Ewan Mc Gregor. Déjà Nicole Kidman serait sans doute l'actrice que je citerais si on me demandait mon actrice préférée. Ce n'est pas la plus belle, mais elle a un jeu que je trouve intelligent et peut à peu près tout faire ! Pour les amateurs, le réalisateur de Moulin Rouge est aussi celui de Roméo et Juliette avec Léonardo Di Caprio et Claire Danes.
              Moulin Rouge, c'est donc un film que j'aimais avant même de le voir. Je l'aimais déjà quand j'ai vu l'affiche, je l'aimais même avant cela, quand j'ai lu dans Première qu'il était en projet. Et je n'ai pas été déçue. Que faire en effet quand on est extrêmement romantique mais réaliste et désillusionné de l'amour ? Le vivre par procuration ! Et Moulin Rouge offre vraiment une magnifique histoire d'amour, haute en couleurs (au sens propre comme figuré puisque le film est une succession colorée de costumes, d'images, de tableaux...)... Un film qui me fait pleurer... neuf fois, passant des larmes de joie et d'émotion à celles de tristesse.
                Le scénario est simple : un jeune écrivain fraîchement arrivé dans la capitale française s'éprend malheureusement de la mauvaise personne : une courtisane. Cette dernière lui rendrait bien cet amour si son patron ne l'avait promise à un riche duc en échange du financement de la transformation du cabaret "Moulin Rouge" en théâtre. Le contexte est planté : un amour impossible dans le Paris du XIXème siècle, mais pas n'importe où : au "Moulin Rouge", paradis de la nuit, paradis artificiel. Le lieu convie bien entendu au chant et à la danse, et cela tombe bien puisqu'il s'agit d'une comédie musicale ! En cela les acteurs se montrent bien dignes de l'école de Brodway et sont des plus surprenants quand ils endossent le rôle de chanteur : ça marche ! Ils ont des voix divines (mentions spéciales à Ewan McGregor et à l'argentin qui chante Roxane vers la fin du film) et l'adaptation qu'ils font de grandes chansons (d'amour ou autres) de l'histoire de la musique est remarquable !
                 Je crois que comme souvent, il est bien difficile de décrire un film que l'on aime tant, tout ce que je peux faire c'est vous enjoindre à le voir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait ! Pour le plaisir des yeux et des oreilles, voici un extrait de mon moment préféré du film : il s'agit de la première véritable rencontre entre Christian et Satine. La courtisane croit qu'elle a affaire au duc qu'elle est chargée de séduire, et le jeune écrivain croit qu'il doit la convaincre de la beauté de sa poésie afin de pouvoir écrire le prochain spectacle du "Moulin Rouge". Le quiproquo qui s'en suit est drôle au possible, mais tout change lorsque Christian se met à chanter...





    Il y a une chose qu'il faut savoir en outre sur mon propre rapport à cette chanson : la première fois que je l'ai entendue, j'étais subjuguée, et j'ai eu le malheur de dire à ma soeur que si un homme me chantait cette chanson comme Ewan McGregor le fait, je l'épouserais. On me taquine depuis bien souvent avec ça. J'ai aussi partagé mon amour pour cette chanson avec quelqu'un mais aujourd'hui cela n'est plus, et ce n'est pas faute de m'être battue... Mais on ne gagne pas toujours !


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  • "Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur,
    ça dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable..."
    Anaïs




    Quelques mots en vrac, lâchés au vent, pas envie de structurer. "Je suis la potiche sur le quai" : c'est ce que je viens de dire à ******* sur MSN. Qu'"on" me pardonne de reprendre cette expression sur le web, sûrement une forme de catharsis. Fais chier la tragédie grecque : on dirait que je me sens obligée de faire de chacune de mes histoires d'amour une tragédie, quand on ne me l'impose pas. La potiche sur le quai, c'est moi. Le garçon que je pourrais aimer, quel qu'il soit, lui, il est sur son voilier, et moi toujours là à l'attendre, quoiqu'il fasse. Non pas que ça soit facile pour moi d'aimer. Je n'aime pas si facilement que ça. Mais je suis totale, et je m'en mors toujours les doigts. Alors j'en reviens encore et encore à ma désillusion et à mes propos de blasée, sachant que je les abandonnerais probablement si je retombe amoureuse... Ma vie est un cercle vicieux pathétique !
    On ressort toujours les mêmes mots, on reprend toujours les mêmes habitudes. Les personnes sont différentes, certes, mais on a besoin de ces bons vieux repères. Pourquoi ? Parce qu'on nous fait croire qu'on peut tous vivre quelque chose d'exceptionnel, alors on a tendance à vouloir le voir partout, quitte à l'inventer quand ça n'y est pas. Oui, on peut vivre de belles choses, à condition d'accepter de les vivre dans la spontanéité, dans la simplicité, de ne rien attendre pour ne pas être déçu. Cela arrivera-t-il un jour ? Je sais je suis pas claire, il est tard, il faut me pardonner ! (Notez l'injonction, lol).



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  • "Le farniente est une merveilleuse occupation.
    Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances,
    l'essentiel étant alors de faire quelque chose."
    -Pierre Daninos-



              Aujourd'hui est un grand jour : j'inaugure les articles qui ne servent strictement à rien (si tant est que mes précédents posts servissent à quelque chose !). Alors voila, j'écris un article car il faut bien faire vivre ce blog (qui ne compte pas encore son quotat de fans, eh oui, la vie est dure pour un site Internet). En cet instant précis, là, je n'ai aucune idée de la tournure que va prendre cet article ni de ce que je vais y mettre, mais voila : c'est un article, réjouissez-vous lecteurs désoeuvrés.
              Comme le suppose la citation que j'ai choisie, je suis en vacances, et aussi bête que cela puisse parraître, je suis un peu désoeuvrée. Non pas que je n'aie rien à faire, non, j'aurai mille choses à faire, à commencer par bosser le concours que je passe le 23 avril. Vous me direz, 3000 candidats, 35 places, je ne suis pas première dans ma promo de province, ça devrait suffir à calmer mes prétentions, même si elles se calmaient déjà elles-même pour moins que ça !

                 Ah oui, je vous mets une photo sur l'instigation de Jocelyn qui m'a dit "Mets cette photo sur ton blog !". Bon, il n'avait pas l'air d'un dictateur hein ! Attention ! Mais à défaut d'autre chose et pour combler le vide d'un verbiage inutile, je vous la mets !



    C'est une photo prise lors de l'anniversaire de Marjolaine qui a 20 ans aujourd'hui : Bon anniversaire petite Marjo ! lol. Vous aurez prochainement d'autres photos de cette petite fête durant laquelle notre fatigue s'est finalement vite fait ressentir... lol. Je me sens vieille maintenant, j'ai 20 ans depuis quelques mois moi aussi, et on a beau dire, 20 ans en prépa, c'est triste. Mais bon, c'est bientôt fini !

                 Je sais, je vais vous parler de l'excellent film que nous avons vu hier soir à l'utopia avec Jocelyn. L'utopia c'est un petit cinéma d'Avignon qui ne passe que des films en VOST et souvent "art et essai". Les salles ressemblent à des petits musées, toute de rouge velour décorées et enrichies de multiples dorures et gravures. Nous avons donc vu dans cette ambiance intimiste ce petit chef d'oeuvre du septième art qu'est "La vie des autres". Je serais bien incapable de vous dire le nom du réalisateur puisqu'il s'agit d'une production allemande, et ceux qui me connaissent savent combien mon rapport à cette langue est limité. Mais pour les plus curieux, vous trouverez aisément ces informations sur le web, je m'en vais, quant à moi, rester dans l'émotion. Car oui, "émotion" est peut-être le maître mot dans ce film à l'atmosphère tendue, serrée, lourde.
                    L'histoire se déroule en 1984, en RDA, peu avant la chute du mur de Berlin. Un agent de la police secrète (la Stasi) est chargé d'espionner un couple d'intellectuels reconnus mais suspectés de nuire au parti coco. Mais l'agent en question est de plus en plus fasciné par le couple. J'aurai du mal à enrichir ce résumé sans donner trop d'indices je crois que c'est un film qu'il faut voir. Sur le plan historique penser qu'il n'y a même pas trente ans de telles manières d'agir existaient donne froid dans le dos. Sur le plan humain, ce film est également très riche, il relate le parcours d'un idéaliste déçu (l'écrivain) et d'un agent secret qui voit ses convictions les plus profondes ébranlées et qui se révèle finalement d'une grande humanité. Sur le plan cinématographique, un jeu d'acteur très puissant, des plans magnifiques, une musique porteuse et chargée en émotion... Bref, je sais que finalement je n'en parle pas beaucoup, mais je crois qu'il suffit de dire que ce film est un petit bijou, et la critique ne s'y est pas trompée, pas plus que le public (au regard des multiples récompenses que le film s'est vu décerner).



    J'en profite pour remercier Jocelyn de me prendre en pitié (lol) et de m'avoir fait passer une si bonne soirée (oui parce que c'était une soirée très complète : j'ai même pris cinq kilos. lol. En fait j'en sais rien je ne suis pas montée sur ma balance !).

    Voila pour ma petite vie inintéressante, je vous promets d'être plus prolixe et moins éparse une prochaine fois. En attendant, à bon entendeur, salut !


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  • Archive !

                Un groupe que je connais depuis un certain temps déjà et que j'adore littéralement. Cette chanson m'accompagne dans tous mes coups durs, mes moments de colère, mes moments de tristesse... Vous verrez que les paroles sont très violentes...j'adore ! C'est aussi un concert que nous sommes allées voir cette année sur mon initiative
    avec Marjo et Laura et je crois qu'elles sont aussi totalement converties :-) ! C'est encore la chanson que nous chantions toutes en choeur au nouvel an, lol.

     



    There's a look on your face I would like to knock out

    See the sin in your grin and the shape of your mouth
    All I want is to see you in terrible pain
    Though we won’t ever meet I remember your name

    Can't believe you were once just like anyone else
    then you grew and became like the devil himself
    Pray to God I think of a nice thing to say
    But I don't think I can so fuck you anyway

    You`re a scum, you`re a scum and I hope that you know
    That the cracks in your smile are beginning to show
    Now the world needs to see that it's time you should go
    There's no light in your eyes and your brain is too slow

    Can't believe you were once just like anyone else
    then you grew and became like the devil himself
    Pray to God I can think of a nice thing to say
    But I don't think I can so fuck you anyway

    Bet you sleep like a child with your thumb in your mouth
    I could creep up beside put a gun in your mouth
    makes me sick when I hear all the shit that you say
    so much crap coming out it must take you all day

    There's a space kept in hell with your name on the seat
    With a spike in the chair just to make it complete
    When you look at yourself do you see what I see
    If you do why the fuck are you looking at me

    There’s a time for us all and I think yours has been
    Can you please hurry up cos I find you obscene
    We can’t wait for the day that you’re never around
    When that face isn’t here and you rot underground

    Can’t believe you were once just like anyone else
    Then you grew and became like the devil himself
    Pray to god I can think of a nice thing to say
    But I don’t think I can so fuck you anyway

    So fuck you anyway











































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  • "Les Indiens commencent à sortir de leur(s) réserve(s)..."
    -dixit M. Mon professeur d'histoire-


                Avant toute chose je précise que mon titre est copyright *Marjo*. C'est d'ailleurs la première chose qu'elle a écrite sur sa feuille de brouillon lorsqu'on nous a donné notre sujet de dissertation d'histoire ce matin : CB=Copie Blanche ? Car oui, je suis en pleine période de CB : Concours blanc. Donc ce matin, pour notre plus grand plaisir, nous devions disserter sur "Les exclus du rêve américain de 1917 à 1988". C'est malin ça comme sujet ! Moi je suis une exclue du rêve américain ! En plus je suis née en 87, donc ça rentre dans la période ! Bon OK, ça va pas, c'est nul.
    Et voila comment on passe cinq heures à tuer le temps en inventant des problèmes aux Noirs, aux Indiens, aux pauvres, aux minorités ethniques...
    Au bout de quatre heures, face à une dissertation déjà bien entamée, je me dis que j'ai oublié un détail, mais "le souvenir ne jaillit pas à la surface de ma claire conscience" (petit clin d'oeil aux proustiens de la blogosphère).   Soudain, alors que je suis grandement affairée à regarder le plafond et à écouter les bruits suspects qui passent dans les tuyaux de canalisation qui traversent notre salle (il faut savoir que nous sommes en dessous de l'internat... je vous laisse en tirer les conclusions qui s'imposent), j'entends un PBNI (Petit Bruit Non Identifié) : "Tic ! Tic ! Tic !". Surprise, je me retourne vers notre professeur qui trône sur son semblant d'estrade (oui, il ne faut pas que les profs de prépa se sentent lésés par rapport aux profs de fac, c'est très psychologique tout ça), et que vois-je ? Je vous le donne en cinq : Monsieur se coupe les ongles !!! Soulevée par une euphorie que je ne peux plus contenir, j'interpelle Marjo qui est dans un élan de "j'ai qu'une heure pour écrire mes deux dernières parties et ma conclusion" (cela dit je devrais aussi être dans cet état : j'ai à peine achevé ma première partie) :

    "Eh Marjo ! Il se coupe les ongles le prof !" (Remarquez que l'élève de prépa sait prendre des risques qui valent le coup : avoir zéro pour avoir parlé durant un DS pour dire une chose d'une importance si capitale...) "Il est vraiment homo c'est pas possible", ajoute-je alors (oui c'est bizarre mais c'est une conjugaison, comme "dorme-je", lol)*.

    Et là illumination (vous noterez avec moi la vitesse de réflexion !) : ce que j'ai oublié, c'est de parler des gays, or mon professeur est gay, c'est de notoriété publique ! Ni une ni deux, je fous les pauvres homosexuels au beau milieu d'un passage sur les révoltes noires.

    Et voila comment buller peut rapporter gros ! La bulle attitude : l'essayer c'est l'adopter !




    *pour l'orthographe correcte, suivez le guide Halv dans les commentaires ;-)



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