• Dans la série "clichés de mes vacances", je poursuis avec quelques images d'une virée à OK Corral avec mes deux cousines préférées, aux âges en accord avec ma petite soeur et moi-même et avec qui nous avons fait les 400 coups petites. Il y a aussi mon ptit cousin, âgé aujourd'hui de 17 ans, nous formions un véritable "club des 5".

    La journée commence malheureusement par une longue file d'attente...Bouh ! En plus il faut chaud !



    La première série de manèges en a écoeuré quelques unes...



    Les miroirs déformants : on se sent tout à coup tellement minces !



    Chiche on fait une photo à 4 ?



    Le clan des Renardos...10 ans après : faut pas chercher à comprendre, lol.



    Ma cousine à moi que j'aime !





    C'était le deuxième parc d'attraction que je faisais avec ma petite soeur qui normalement n'aime pas du tout ça. Elle aime en revanche les cow boys, c'est comme ça que j'ai pu la convaincre de venir à Ok Corral. Je vous donne la preuve en images que je suis en train de pervertir convertir ma petite soeur !


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  • "Solitude : douce absence de regards"
    -Kundera-



              Elle était pourtant elle aussi assise à cette table. Des mots, des paroles, fluides, glissantes, coulantes. Des mots qui ne lui sont pas adressés, des mots qu'elle essaye en vain de saisir pour leur crier qu'elle existe aussi, qu'elle respire le même air qu'eux. Un flot de paroles ininterrompu, pas moyen de s'interposer, pas moyen d'ajouter sa pierre à l'édifice que constituent ces mots juxtaposés. Elle est seule au milieu de tous, seule au milieu de tout. Des discours sensés qui deviennent, transportés par son imagination, autant de preuves qu'elle n'est pas, qu'elle n'est plus. "On ne me voit pas", pense-t-elle. Mais c'est faux. C'est elle qui a cessé de voir, c'est elle qui a baissé les yeux. La solitude résulte-t-elle de notre exclusion par autrui ou d'un retranchement de notre plein gré ?





    Elle était pourtant elle aussi assise à cette table...

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  • Quelques clichés...




    Les sentiments apparents
    La légèreté d'approche
    La chevelure des caresses.

    Sans soucis sans soupçons
    Tes yeux sont livrés à ce qu'ils voient
    Vus par ce qu'ils regardent.

    Confiance de cristal
    Entre deux miroirs
    La nuit tes yeux se perdent
    Pour joindre l'éveil au désir.
    -Eluard-              

                  Ouvre tes ailes beau visage
                                               Impose au monde d'être sage
                                               Puisque nous devenons réels.


                                                       






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  •        21h30. Un village bondé. Trouver une place. Décision tardive de se rendre à ce fameux feu d'artifice réputé pour être l'un des plus beaux de France. Cousines et petite soeur. Délibération sur le bien fondé de ces 5 euros symboliques à débourser pour assister au spectacle : peut-on voir le feu d'ailleurs ? Sûrement mais on ne sera pas bien placées... Je suis une grande consommatrice : on me dit qu'il faut payer 5 euros, c'est sûrement que la représentation les vaut. J'apprécie alors la miniaturisation de ma voiture (une petite Fiat Cinquecento) : je me glisse dans un mouchoir de poche assez près du centre ville. Beaucoup de monde. Entre 30 000 et 40 000 personnes viennent contempler ce feu d'artifice chaque année. Un peu étonnée de me retrouver parmi elles par hasard, parce que nous n'avions rien à faire ce soir-là, parce que nous avions apperçu l'affiche en rentrant d'Avignon... Consommatrice certes, mais pas mouton : nous n'empruntons pas la voie que tous empruntent et qui nous ferait avancer à la vitesse d'un pas par minute, notre détour nous fait gagner un temps précieux (car vous noterez notre heure d'arrivée tardive sachant que le feu est lancé à 22 heures). Arrivées sur place, nous nous faufilons entre les rangs serrés de personnes assises sur des chaises pliantes que chacun a pris soin d'emmener, sur une couverture ou à même le sol. Bavardages. Certains sont là depuis une heure déjà.

           21h50. Les derniers arrivés qui se mettent debout devant tout le monde (alors que chacun est assis) échauffent notre colère. Des coups de sifflet à leur encontre, des cris de parents indignés (leurs chères têtes blondes ne voient plus rien...) : certes le spectacle est aérien, mais certaines fusées restent tout de même assez basses... Phrases mémorables de mes cousines ponctuées par les rires de nos voisins de circonstance : "S'il vous plaît... putain !", "Et le respect ? ... Bordel !" Et le feu commence. Les réverbères s'éteignent, le ciel s'embrase. Dix minutes de retard mais on nous a fait patienter en nous rappelant les différents pays de l'Union européenne (27 au total !). Car oui, le sujet, c'est l'Europe. Original pour un feu d'artifice. Si vous allez, comme je l'ai fait, lire la présentation du feu par le maire (cliquez), je pense que vous ne manquerez pas de vous demander, à mon instar, comment quelque chose d'aussi ludique qu'un feu d'artifice peut revêtir un aspect aussi politique sans en devenir pour autant ennuyeux (je sens que ma haine envers la politique imprègne un peu trop mon discours, mais je vous assure que je me soigne). En tout cas le pari est réussi. Très propagandiste ce feu d'artifice, il faut se l'avouer. Monsieur le maire a pris des risques. Et il a eu raison.Scandalisée par ce "NON" retentissant en mai 2005, je ne peux que me réjouir de cette leçon d'humanisme et d'ouverture que nous a donné ce spectacle haut en couleur. Ciel bleu, étoiles lumineuse, le drapeau européen n'est pas loin. Un coq chante de manière parodique : la France et son grand  chauvinisme patriotisme ! Le texte se veut leçon. Certains s'agaçent (n'oublions pas que le "NON" a été majoritaire), je jubile. Quelques vers pauvrets, certes, mais agrémenté d'une fantastique explosion de couleurs, de lumières, le tout sur la neuvième symphonie de Beethoven (l'hymne européen!)... Un frisson parcourt l'assistance. Nous sommes loins des "ooooh" et des "aaaaah" traditionnels des feux d'artifice de villages ! Chacun a conscience de la qualité de la pyrotechnie utilisée et ça s'en ressent dans le public qui reste humblement silencieux... jusqu'au tonnerre d'applaudissements qui suit le bouquet final.

           Mythique ! Et une belle façon de faire de la politique, je persiste et signe. Ceci dit si je n'avais pas cautionné le message, je dois reconnaître que j'aurais été agaçée... Mais comment ne pas être d'accord avec un message de paix, d'ouverture, de culture, d'échange(s)... ? Nostalgie d'un vieux débat sur la Constitution européenne organisé, au lycée, par les bons soins du CVL (Conseil de vie lycéenne) auquel j'appartenais... Mon activisme me manque !


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  • Je ne peux pas m'empêcher de vous faire partager ce dernier single d'Arctic Monkeys, un groupe que j'affectionne, parmi tant d'autres. Ce titre fait parti de mes écoutes actuelles. N'hésitez pas à consulter la rubrique "News" sur la droite pour entendre les dernières chansons qui étaient en édito.

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